Pour supporter les femmes et filles victimes de violence

« Centre Magalie pour la Vie », c’est le nom de cet hospice, le premier du genre dans le département du Sud-Est, qu’ouvrira l’organisation Fanm Deside à Jacmel avec le support de l’ONG de développement communautaire centré sur l’enfant, Plan Haïti. Un centre qui aura la capacité d’héberger les victimes de violence sur une période pouvant aller jusqu’à trois mois selon le cas, d’après ce qu’a affirmé Mme Marie Ange Noël, coordonnatrice de Fanm Deside.

Plan Haïti a remis un lot de matériels de bureau, d’articles ménagers, du mobilier et des matériels de production d’énergie au responsable du « Centre Magalie pour la Vie », le mercredi 6 juin 2012, pour faciliter le fonctionnement du centre vers la seconde moitié du mois en cours. « Cette démarche rentre dans le cadre d’un large partenariat, qui permettra à Fanm Deside de mieux accompagner les femmes et filles victimes de violence », selon Sergo Pierre de Plan Haïti.

« Avoir une maison est une chose, mais l’équiper pour la rendre fonctionnelle en est une autre », a admis Mme Marie Ange Noël, coordonnatrice de Fanm Deside, qui a particulièrement félicité l’approche de travail de Plan Haïti dans le Sud-Est. « Plan a compris la nécessité de s’attaquer aux problèmes de genre, s’est-elle réjouie, en dépit du fait que ses actions visent principalement les droits des enfants ». « C’est ce support qui rendra effectif l’accompagnement que Fanm Deside veut offrir aux victimes », a-t-elle ajouté. Mme Alerte Laguerre Délice, du ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes, a, pour sa part, salué « l’excellente collaboration entre Fanm Deside, qui a eu le courage et pris l’initiative de mettre en fonction la maison d’hébergement, et Plan Haïti pour le support qu’elle apporte à Fanm Deside et à la cause des femmes d’une manière générale ».

La responsable de l’Unité de programme du Sud-Est de Plan Haïti a, quant à elle, insisté sur la nécessité de travailler en amont sur ce phénomène de violence pour le réduire. « La violence, nous le constatons, a-t-elle dit, nous devons accompagner les victimes, mais le partenariat entre Plan et Fanm Deside ne se limite pas là, a-t-elle rappelé. Nous prenons aussi en compte la sensibilisation et la formation des femmes et des hommes des communautés pour qu’un jour nous puissions parler de la violence basée sur le genre comme du passé ».


Source Lenouvelliste / Auteur: Mackendy Jean Baptiste

Updated: 29 mars 2019 — 22 h 29 min

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